[K/ROMANCE-HURT-COMFORT] Wild World (Klaine PDV Blaine) Songfic OS

Titre : Wild World (I Love you)
Couple : Klaine
Rating : K
Disclaimers : Kurt et Blaine ne m’appartiennent en rien -c'est bête...-, leurs souvenirs non plus. La chanson Wild World est de Cat Stevens.
Résumé : Songfic inspirée de la chanson Wild World de Cat Stevens


NdA : Je suis d’humeur assez dépressive en ce moment... Alors cette idée m'est venue en tête en écoutant de la musque de dépressive. A, je sais que c'est très court, mais je me serais mise à pleurer sur mon écran si j'avais fait plus.

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C’était la dernière fois. Un au revoir définitif, peut-être. Parce qu’il ne pouvait pas partir. En ouvrant ses yeux, Blaine sentit une larme couler le long de sa joue. Kurt était toujours là, mais c’était la dernière fois. Le dernier réveil dans ses bras. C’était la fin. Car il partait, loin, à New-York, réaliser ses rêves. Il aurait voulu le suivre. Mais il ne savait pas comment abandonner sa vie. Alors il le laissait filer. Et puis, Kurt ne lui avait pas proposé de venir alors… C’était la fin. Pas un au revoir, non, la fin au sens propre. Il aurait voulu lui dire combien il l’aimait, mais il ne savait pas comment, il aurait voulu courir après ce taxi qui l’emmenait à l’aéroport, mais il n’en avait pas trouvé le courage. C’était la fin. Il n’avait pas su quoi lui dire, il voulait hurler non, il voulait le suivre, mais il n’avait pu qu’articuler un ‘fais attention’. Kurt n’avait pas compris, Blaine l’avait lu dans ses yeux, mais il n’avait pas soutenu son regard, ses yeux s’emplissant trop vite de larmes. Ils avaient été heureux, deux ans. Mais qu’est-ce que deux ans quand il aurait voulu finir sa vie avec lui ? Cette dernière matinée, ces dernières secondes s’étaient écoulées si vite. Il ne lui avait pas dit au revoir. Et maintenant, il restait planté là, devant l’ancienne maison de celui qui avait été son premier amour, son premier petit-ami, son premier tout court. Son ange, simplement. Il aurait voulu partir avec lui, mais n’en avait pas la force. Et il savait que quoi qu’il puisse lui dire, rien ne pourrait le faire fléchir, rien.

Il avait peur, peur pour Kurt, son Kurt qui partait, sans lui. Car ce monde était bien trop cruel pour un ange comme lui, que ses sourires bien que magiques ne pourraient pas le sauver. Peur que ces rêves soient brisés. Ce monde de fous pouvait lui faire tant de mal, ce monde sauvage qui avait déjà manqué à plusieurs reprises de les briser. Et ils étaient deux à ces instants. Planté là, au bord de la route, une autre larme roula le long de sa joue. Maintenant que Kurt était parti, c’était comme s’il avait perdu son oxygène, sa vie et sa raison de vivre. Il savait à peine qui il était, car il avait grandi avec lui, pleinement, il était devenu adulte. Et il l’aimait tellement… Il ne voulait pas qu’il parte, il le voulait pour lui, mais il n’avait pas pu s’opposer à son départ, de peur de briser ses rêves, de ne pas le voir briller comme il se devait. Ses sanglots l’étouffaient doucement et il se laissa tomber dans l’herbe du jardin. Il agonisait plus qu’il ne pleurait, car il n’imaginait pas la vie sans celui qui venait de l’abandonner. Peut-être qu’il pleurait aussi ? Il savait pertinemment qu’il reviendrait, mais il avait peur, peur que ce soit au bras d’un autre que lui.
Et ce monde qui tournait à l’envers, ce monde qui allait le briser, il le savait. Il n’en pouvait plus. Il sentait son esprit s’évanouir au milieu des souvenirs, des fantômes de ses sourires. Ses sourires si beaux, ses sourires qui s’éteindraient s’il le laissait seul, il le savait. Il se souviendrait toujours de Kurt comme de quelqu’un de fragile, un esprit encore enfantin, Peter Pan, tout ça. La personne la lus adorable du monde, courageuse, et capable de poursuivre ses rêves jusqu’au bout du monde. Peut-être pas d’attendre l’amour ?

Alors, bien qu’il ait bien compris l’intention précédente de Kurt de commencer quelque chose de nouveau (sans lui peut-être ?), il partit. Prit son courage à deux mains, et partit. Le retrouver, ou que ce soit. Il partit sans rien, avec juste ce but, le sauver. Faire le contraire de ce que Kurt avait peut-être voulu et le sauver, être avec lui, même s’il ne le voulait pas, pour jamais, jamais ne voir son sourire s’éteindre. Parce qu'il le savait, parce qu'il l'aimait.