Mille pardon pour se retard.
Chap 5:
-Deux places pour Harry Potter, s'il vous plaît.
Blaine se pencha par la fenêtre pour donner à la caissière 20$. Elle lui sourit en retour puis lui donna les billets.
-Ecran 4. Il suffit de prendre à droite après la bifurcation sur la route.
Se détachant de la billetterie, Blaine remonta sa fenêtre avant de se diriger vers l'écran. Dans le parking déjà plein, il se gara entre deux gros camions. Il coupa le moteur en ne laissant que la radio pour entendre le film. Il se tourna vers Kurt et lui sourit timidement.
-Ainsi, on aura un peu d'intimité.
Il cligna des yeux une fois, détacha sa ceinture et se pencha vers Kurt.
Celui-ci était figé. Etait-il prêt pour cela ? Et s'il était vraiment mauvais ? Qu'est-ce qui allait arriver, exactement? Avant qu'il ne puisse réfléchir davantage, Blaine pressa ses lèvres sur les siennes, caressant sa jambe en même temps. Kurt se raidit sous le poids de son petit ami. Il avait les yeux grands ouverts et ses lèvres étaient tout aussi immobiles que le reste de son corps. Apparemment, Blaine ne s'aperçut de rien car il continua à le caresser.
Le temps passant, Kurt devint plus à l'aise. Il en arriva même au point où il fut capable de clore les yeux pour profiter complétement du baiser. Blaine en prit conscience. Il rompit leur proximité et le fixa.
-Allons à l'arrière.
Kurt tenta de former des mots, mais seuls des sons sortirent de sa bouche. Son petit ami se mit à rire et passa par dessus les sièges. Kurt, lui, trébucha dessus et tomba sous les rires de Blaine. Lorsqu'il se releva, il regarda autour de lui : il vit l'espace du coffre, dégagé, avec une couverture étalée. Blaine avait vraiment sorti le grand jeu pour ce rendez-vous, mais n'est-ce pas beaucoup ? Qu'attendait-il exactement de lui ?
Le soliste remarqua son air impressionné.
-Tu aimes ?
Kurt hocha la tête, regardant toujours où il était. Blaine rit à nouveau.
-Tu es tellement mignon quand tu es impressionné.
Il se repositionna devant Kurt et recommença à l'embrasser. Cette fois, il descendit dans son cou ; son petit ami gémit de plaisir. Blaine avait-il beaucoup de pratique ? En tout cas avec ses lèvres, il avait du talent.
Il remonta jusqu'à l'oreille de Kurt.
-Je fais tout le travail. Pourquoi ne pas me donner un peu d'amour ?
Kurt eu un frisson sur tout le corps et fut soudain gagné par un excès de confiance. Il attrapa le Warbler par l'épaule et le fit basculer sur le dos. Il reprit ensuite les gestes qu'il avait reçu, l'embrassant sur le visage et le cou.
Cela dura quelques secondes avant que Blaine ne l'éloigne, confus, le fixant. Kurt se figea, horrifié. Et s'il avait fait quelque chose de mal ? Etait-il vraiment si mauvais ?
-Diable, Kurt. Qu'est-ce que c'était ?
Celui-ci balbutia, cherchant les mots justes.
-Je suis désolé, Blaine. Je ne savais pas ce que je faisais, j'ai voulu suivre ton exemple et..
Il fut coupé par le doigt que le brun plaça sur sa bouche, secouant la tête en riant.
-Je ne t'ai pas arrêté car c'était mauvais. J'ai au contraire été surpris de voir à quel point tu étais doué. Tu dois avoir beaucoup d'expérience.
-Blaine, dit Kurt en rougissant. Tu as été mon premier baiser et mon premier petit ami. C'est la première fois que je fais ça.
Blaine lui sourit à nouveau, de ce sourire qui faisait rater un battement à son coeur. La tête de Kurt tournait, comme à chaque fois que son petit ami faisait cela.
-Et bien arrêtons de discuter et revenons à nos bisous..
Kurt hocha la tête. Blaine était un tel abruti, mais c'était son abruti.
Ils retournèrent à leur make-out*.
.
Le temps s'écoula vite car avant qu'ils ne s'en aperçoivent, les phares des voitures alentours s'allumèrent, passant sur eux tandis qu'elles quittaient le parking.
Les deux garçons se séparèrent lentement.
-Je suppose que le film est terminé. Nous avons donc payé 20$ pour une séance de baisers dans ton coffre, dit Kurt, dérouté par la rapidité avec laquelle le temps était passé.
Il regarda Blaine repasser sur le siège conducteur.
-Ouais, je crois que c'est ça. Ca valait le coup ?
Kurt se précipita à l'avant et lui attrapa la main. Il fixa profondément ses yeux bruns puis planta un doux baiser sur ses lèvres. Se reculant d'à peine quelques centimètres, il chuchota à son visage.
-Absolument.
Il se recula dans son propre siège afin de permettre à Blaine de conduire. Celui-ci tourna la clé et dirigea la voiture vers la rue.
-Je me suis bien amusé ce soir, Blaine, reprit Kurt en se tournant vers lui. Merci pour tout ça.
Le soliste se mit à rire en secouant la tête. Kurt était perdu.
-Qu'est-ce que j'ai dit ?
-Tu ne penses quand même pas que le rendez-vous est fini ? demanda Blaine en riant plus fort.
-Il y a plus ? questionna le châtain, encore plus confus qu'auparavant.
Blaine se tourna vers lui et lui saisit la main.
-Je t'ai promis une soirée inoubliable et tu vas l'avoir. Quand je promets quelque chose, je le fais.
-Vous savez, Blaine Anderson, répliqua simplement Kurt en secouant la tête. Vous ne manquez jamais de m'étonner. Vous allez toujours encore plus haut, au-delà de tout et dans un sens, vous semblez vous-même supérieur.
Blaine fit semblant de recoiffer ses cheveux avec sa main*.
-Que puis-je répondre ? Je suis un homme aux talents multiples.
Kurt se détourna.
-Tu peux le dire.
-Qu'as-tu dit ? demanda Blaine avec un regard confus.
Son petit ami regarda par la vitre avec innocence.
-Oh, rien..
.
Blaine continuait à conduire vers la périphérie. Kurt se gratta la tête, de plus en plus perdu. Où allait-il l'emmener maintenant ? Ils dépassèrent les limites de la ville ; le châtain se tourna pour regarder derrière lui.
-Euh, Blaine? Tu sais qu'on vient de sortir de la ville ?
-J'en suis conscient, oui, acquiesça-t-il.
Kurt avait l'impression de mourir sur son siège.
-Et bien, il est minuit et tu viens de m'emmener hors de Lima. Où allons-nous exactement ?
-J'ai déjà parlé avec tes parents, ria Blaine. J'ai planifié cette nuit pendant des semaines. C'est un long trajet en voiture, mais je pense que tu apprécieras une fois arrivé.
-Il n'y a rien d'ouvert à minuit, répliqua son interlocuteur, à part ces endroits où ils servent des repas H24. Blaine, dis-moi maintenant où Diable tu m'emmènes !
Même s'il avait à moitié hurlé sa question, Blaine demeura imperturbable.
Kurt bouillonnait.
-Dis-le moi, Blaine Anderson ! Sinon, laisse-moi descendre de cette voiture. Tu sais que je déteste les surprises, et j'ai peur d'aller au milieu de la nuit dans des lieux inconnus. Alors réponds-moi !
Blaine avait les yeux écarquillés. Wow, Kurt pouvait devenir fou rapidement. Il leva les mains devant lui en un geste défensif et le regarda d'un air effrayé.
-Très bien. Je vais te le dire, bon sang ! J'avais un peu envie que ce soit une surprise mais apparemment, ce ne sera pas le cas !
Il prit une seconde pour se calmer avant de poursuivre.
-Je t'emmène à Cleveland pour la journée. Je pensais que nous pourrions y arriver tôt le matin, afin de pouvoir dormir avant d'aller en ville.
Blaine ramena ses deux mains sur le volant, reportant toute son attention sur la route, sans un mot. Ses lèvres étaient pincées et ses yeux d'ordinaire bruns s'étaient assombris.
Kurt se prit le visage entre ses mains. Il était secoué. Il avait laissé sa peur gâcher la surprise que Blaine tentait de lui faire en passant un week-end en ville avec lui. C'était la preuve vivante qu'il était trop bon pour lui : Kurt ne pouvait même pas apprécier un geste aussi gentil sans tout ruiner.
Il lui jeta un regard avant de parler.
-Blaine, je suis tellement désolé. Je ne savais pas. Je suppose que j'ai laissé ma peur envahir ma raison. Je comprends tout à fait si tu ne souhaites plus t'y rendre. Je ne le mérite vraiment pas.
Il se tourna vers la fenêtre, se recroquevillant en boule. Il sentit une main dans son dos.
-Viens, Kurt. Je ne suis pas en colère contre toi. Tu as juste besoin de te détendre. Je ne te mettrais jamais dans une position qui pourrait te blesser ou te mettre mal à l'aise. Tu dois le croire. Ne me fais-tu pas confiance ?
Le châtain lui fit face, fixant avec inquiétude son visage.
-Bien sûr que si. Il n'y a personne au monde que je crois plus que toi.
-Si tu me fais confiance, soupira Blaine, il n'y a aucune raison d'avoir peur. Je suis là pour prendre soin de toi. Je t'aime et tant que je pourrais le faire, je ne laisserais rien t'arriver.
Il lui serra la main tandis que Kurt lui retournait un sourire.
-Pourquoi es-tu si parfait ?
-Je ne le suis pas, sourit Blaine en secouant la tête. C'est juste une idée préconçue que tu t'es mis à croire.
Ce fut au tour du plus jeune de daigner d'un signe de tête.
-Non, tu es totalement parfait. La manière dont tu es devenu mature à travers le temps, la façon dont ton sourire me donne un mini-arrêt cardiaque, la façon dont ta main prend forme autour de la mienne, la manière dont ton sourire est éblouissant, la façon dont tu es si poli et attentionné, la manière dont tu es le garçon le plus intelligent que je ne connaisse, la manière dont tu es tellement charmant, et avec laquelle tu peux battre n'importe qui. Ta manière de prendre soin de moi et de m'aimer sans limite. Et la façon dont tu es tout aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ca, mon cher Blaine, te rend parfait.
Des larmes apparurent dans ses yeux. Il les essaya immédiatement en se mettant à rire.
-Wow, Kurt. Tu ressens vraiment cela ?
-Bien sûr, répondit son interlocuteur, les yeux illuminés.
Blaine le regarda avec un doux sourire aux lèvres, ses yeux parlant pour lui. Ils étaient la meilleure façon de dire son émotion. Il avait les plus grands yeux noisettes que Kurt n'avait jamais vu.
-Je suis tellement amoureux de toi que là, ça en devient fou, murmura Blaine, toujours honnête au sujet de ses sentiments. Pourquoi ne dors-tu pas jusqu'à ce qu'on arrive ? Je te réveillerai lorsqu'on sera à l'hôtel.
-Non, je veux rester avec toi. Ca ne me semble pas beaucoup équitable si tu conduis pendant que je dors.
Blaine ria intérieurement et lui ferma les yeux de deux doigts.
-Dors. Tu as l'air épuisé. Je vais bien, je dormirai quand nous arriverons.
Kurt tenta de résister mais la fatigue prit le dessus et il sombra en moins d'une minute.
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-Réveilles-toi, Kurt. Nous sommes arrivés.
Il ouvrit les yeux, ayant l'impression de les avoir fermé il y avait à peine quelques secondes. Il regarda l'horloge et vit qu'il était trois heures. Kurt était totalement désorienté, mais il sorti tout de suite de la voiture, se dirigeant vers l'entrée principale. Il serait tombé si Blaine ne l'avait pas retenu.
-Merci..
Kurt, groggy, n'avait pas l'habitude de se réveiller aussi vite.
-Je suis déjà passé à l'accueil. On n'a plus qu'à prendre l'ascenseur.
Le jeune chanteur marcha dans la direction indiquée, en transe, et appuya sur le bouton d'appel. Aveuglé par la lumière, trop vive pour lui, il laissa Blaine se charger du bouton de leur étage et de celui contrôlant le fermeture des portes.
Une fois entré dans la chambre, il se laissa conduire jusqu'à l'un des lits, où il tomba, le visage enfoncé dans l'oreiller. Blaine mit son pyjama et quelques minutes après se retrouva couché dans le second lit.
-Bonne nuit, Kurt.
Un doux murmure lui parvient en réponse et il estimé que Kurt le lui avait souhaité en retour. Il ferma les yeux et s'endormit.
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Blaine se réveilla le lendemain lorsqu'il entendit le cri de Kurt. Il sauta du lit, attrapant une lampe.
-Que se passe-t-il ? Kurt, ça va ?
Plusieurs scénarios lui traversaient l'esprit. Tout semblait bien, mais Kurt n'aurait pas crié pour rien.
-Blaine, je ne sais pas quoi faire ! C'est un désastre aux proportions épiques ! Tu ne m'as pas dit de prendre le moindre habit ; je n'ai rien pour me changer !
Le Warbler se détendit, abaissant la lumière. Il se dirigea vers son petit ami en secouant la tête. Il se stoppa devant lui, et lui frappa l'arrière du crâne.
-C'était pour quoi, ça ?
Blaine lui retourna un regard sévère, qui se ramollit en un sourire.
-Pour être un tel comédien.
-D'après les mots de Rent*, répondit Kurt en haussant les épaules, take me or leave me !
-Ne t'inquiète pas pour ta garde-robe. J'ai pris plusieurs affaires pour vous, c'est dans la voiture. Je vais aller les chercher.
Kurt porta ses mains à son coeur.
-What light through yonder window breaks? It is the east and Blaine is the sun*.
Blaine ria en secouant à nouveau la tête.
-Tu es un imbécile.
-Mais je suis ton imbécile, répondit Kurt en haussant les épaules.
Le brun s'approcha et lui embrassa le front.
-Alors tu l'es, chéri.
Kurt rougit en réponse.
-Attends, je t'accompagne.
Le soliste acquisça et le prit par la main, se dirigeant vers la porte. Ils s'avancèrent vers l'ascenseur et Kurt appuya sur le bouton. Pendant qu'ils attendaient, Blaine se tourna vers son petit ami.
-Je voulais juste que tu saches que je suis vraiment heureux d'être là avec toi.
-Moi aussi, lui sourit Kurt.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent pour révéler deux jeunes filles.
-Vous descendez?
Blaine fit un signe de tête en rentrant dans la cabine, Kurt à sa suite. Les filles avaient l'air d'avoir leur âge ; elles fixaient le Warbler. La première, blonde, chuchota à l'oreille de son amie, brune et plus attirante. Kurt supposa qu'elles travaillaient en équipe : la blonde étant le cerveau, la brune attirant les regards. Ensemble, elles devenaient la fille ultime. Il se mit à renifler pour empêcher son rire. Tout le monde le fixait, Blaine inclu.
-Tu vas bien, Kurt?
Celui-ci tourna pour dissimuler un rictus.
-Ouais. Tout va bien.
IL ne pouvait pas laisser durer ça plus longtemps, ou il ne se retiendrait plus. Il attrapa la main de Blaine et lui retourna son plus beau sourire.
-Je ne peux pas attendre pour voir quelles surprises tu as prévu pour notre rendez-vous aujourd'hui. Je suis tellement excité.
Les mâchoires des deux filles tombèrent de surprise, puis elles se détournèrent et commencèrent à chuchoter entres elles. Kurt fut heureux d'avoir fait passer le message aussi clairement sans pour autant être trop direct. Blaine par contre, avait compris le jeu de son copain et se contenta de secouer la tête, sachant qu'il devait à son tour jouer le jeu.
-Moi aussi, Kurt. Ce sera une journée mémorable.
A ce moment-là, la porte s'ouvrit et les jeunes filles en sortirent. Après avoir attendu qu'elles soient assez éloignés pour qu'elles ne les entendent plus, les deux garçons commencèrent à craquer.
-Kurt, tu es tellement ridicule. Tu n'as pas besoin d'être jaloux de filles. Je suis gay, si tu te souviens bien.
Le sourire du châtain disparu.
-Je sais. C'est juste ennuyant de voir toutes ces filles te tourner autour ; je veux dire, c'est tellement évident que je sois gay pour que personne ne me trouve jamais attirant ?
Blaine mit son bras autour de lui.
-Eh bien si ça signifie quelque chose pour toi, je te trouve vraiment attirant. En réalité, j'ai pensé que tu étais la plus belle chose que je n'avais jamais vu dès la première fois où j'ai posé mon regard sur toi.
-Aw.. laissa échapper Kurt en rougissant.
Le brun déverouilla la portière de leur voiture et désigna un sac contenant plusieurs affaires pour Kurt. Celui-ci serra Blaine contre lui avant de sauter dans le coffre puis de le refermer sur lui pour se changer rapidement.
Quelques minutes plus tard, il en ressortit, étant à couper le souffle. Blaine allait approuver son choix pour sa tenue quand il entendit un bus passer un peu plus loin.
-Oh mince. Vite, Kurt. Dépêche-toi ou on va rater le train.
Il lui attrapa la main et tous deux courèrent à travers le parking, attrapant juste à temps leur bus. Ils s'assirent sur deux sièges disponibles et le véhicule redémarra.
Une petite fille était assises juste en face d'eux, sa mère à son côté. Elle devait avoir à peu près deux ans et portait un imperméable rose avec des bottes de pluie assorties. Ses cheveux bouclés étaient rassemblés en une queue-de-cheval sur le dessus de sa tête, laissant les longueurs pendre en petites boucles. Elle léchait un cornet de crème glacé et du chocolat était étalé sur son visage.
-Maman, je être si ex-i-té. Je n'ai jamais vu de zpetaple avant. Ca va être trop amuzant. Dis moi encore l'hiztoire, z'te plait. J'veux entendre parler de Eh-Fih-Buh !
Jusque là, Kurt n'écoutait que d'une oreille l'adorable fillette qui essayait de parler du mieux possible, mais son oreille se dressa lors de la dernière partie. Le "Eh-Fih-Buh" pouvait-il se faire traduire par Elphaba* ?
-Blaine Anderson, tu n'as quand même pas !
Il pouvait à peine contenir son enthousiasme. Le soliste le fixa curieusement.
-Pas quoi?
-On va voir Wicked* ? demanda Kurt, incapable de se contenir.
Blaine leva ses mains dans un signe de défaite.
-La petite a trop parlé. Elle est maline. Tu étais bien le seul à pouvoir décrypter son langage.
Kurt cassa Blaine avec un geste enfantin.
-J'aurai pu faire quoi ? Je connais mes classiques.
Blaine lui attrapa la main pour qu'il l'abaissa.
-S'il te plait, ne refait plus jamais ça.